Côte d’Ivoire: Pour un pays uni avec une paix durable, nos suggestions.
Pour que la Côte d’Ivoire sorte une bonne foi de ces crises, nous avons quelques suggestions à proposer. C’est parce que Ouattara est encore là, qu’on feint donner cette impression de stabilité politique. Sinon, la Côte d’Ivoire est ce géant aux pieds d’argile. Pour consolider tous ces acquis, le président ivoirien sait très bien ce qu’il lui reste à faire sans tomber dans la complaisance qui pourrait lui être fatale.
Dans son propre camp, les ambitieux qui sont tapis dans l’ombre, posent souvent des actes sociaux à l’endroit de ceux qui souffrent, pour se faire voir. C’est pourquoi certains se sont précipités à se faire élire maires, présidents de région, sénateurs, etc. Mais est-ce là, une vision d’entente et de cohabitation? Nous pensons que non. Ils savent aussi que le peuple ne leur sera jamais d’appui si leur mentor n’est plus au pouvoir.
Le PPA-CI, le FPI ont été fragilisés par la déportation de leur leader Laurent Gbagbo qui est venu tout chambouler en créant un nouveau parti qui n’est encore ancré dans le quotidien de tous.
Les ivoiriens ne voudront plus de quelqu’un qui a été comptable et coupable de leur passé douloureux. Que faire? Ils ne voudront plus jamais avoir à faire à un homme qui fait planer l’ombre de l’occident.
Il faut d’abord aider le PDCI RDA à se restructurer et le samaritain proviendrait de ce parti. Beaucoup des cadres bien formés pour la gestion des biens politiques, on peut en trouver. Ils ne sont pas belliqueux, jaloux et surtout revanchards pour dire que celui qui viendra, fera la peau aux autres, son programme de société. Il viendra pour corriger, gouverner et diriger car, il sait que les ivoiriens sont fatigués des turpitudes. Non seulement, il saura protéger le passif du pouvoir actuel et le pays sera mieux organisé pour s’orienter vers son vrai développement.
Au PDCI RDA, ils arrêtent de montrer des rivalités en interne qui peut les desservir. Il faut qu’ils montrent à la face du monde qu’ils sont tous solidaires. Ainsi, au cours de leur prochain congrès, inutile d’élire un seul individu comme président. Il faut qu’il tienne compte de la géopolitique en leur sein pour désigner des doyens pour encadrer celui qu’ils auront choisi. C’est-à-dire prendre dans chaque région, un ancien cadre qui pourra faire fléchir et basculer l’électorat de sa région en faveur de son candidat.
Les jeunes-adultes comme Jean-Louis Billon, Thierry Tano consorts ne doivent pas s’immiscer dans la gestion de la direction de leur parti s’ils veulent vraiment briguer la magistrature suprême du pays. Ils peuvent néanmoins insuffler un vent nouveau de contribution matérielle et financière car, la mort du président Bédié qui servait de robinet, va jouer sur le fonctionnement de leur parti.
La bataille aura bel et bien lieu, s’ils ne savent pas faire la part des choses, chacun y laissera des plumes, c’est pourquoi, tous les ivoiriens les trouvant capables de les diriger, ils doivent taire leurs velléités et aller à l’essentiel.
Si pendant les élections locales, ils ne se sont pas entendus sur le minimum, ce qui arrive devant, ne sera pas un gâteau à manger seul.
Joël Ettien
Directeur de publication: businessactuality.com
